Le Salon de l’Ecole française est un Salon d’art contemporain. C’est-à-dire d’œuvres d’aujourd’hui !
On entend par « art contemporain » l’ensemble des arts plastiques depuis 1945, qui succède à l’art moderne que l’on situe entre 1850 et le milieu du 20ème siècle.
Mais par ce terme, on entend souvent aussi la rupture avec l’art qui a précédé, et on lui donne une connotation de transgression.
Transgression des frontières des « Beaux-Arts » : de nouvelles formes d’art apparaissent avec l’arrivée des nouvelles technologies comme l’Art Vidéo, l’Art informatique, le Bio-Art ou l’art numérique, la peinture, la sculpture et le dessin n’étant plus au centre du support artistique. Transgression autour de la notion même de l’art : qu’est-ce que l’art ? un discours, une performance, de l’éphémère ? « Le but de l’art ne cherche plus à représenter la réalité mais à questionner, critiquer, et à révéler autrement le réel, ses contradictions et ses crises ».
Une bonne partie du public ne suit plus l’art contemporain transgressif et élitiste. Dans nombre d’œuvres de l’art contemporain officiel – qui atteignent parfois des prix stratosphériques – le spectateur ne voit que vacuité et snobisme. Lui qui cherche émotion et contemplation et pense que l’œuvre peut se suffire à elle-même, il n’attend pas une démonstration ou un service à une grande cause.
On lui explique que l’aspiration à la beauté est dépassée, que toutes façons la beauté est subjective et inutile.
Mais aujourd’hui il existe quantités d’artistes « contemporains » qui créent des œuvres « contemporaines » avec un souffle, une inspiration, une imagination, une créativité et un métier éblouissant. Ce ne sont pas eux que les grands financiers se revendent, mais ils suscitent l’admiration du public et des collectionneurs fidèles et passionnés, ils reçoivent des prix, et une reconnaissance de la qualité et l’exigence de leur travail.
Ce sont ces artistes que le Salon de l’Ecole française expose, avec sa dimension de « petit Salon », une dimension humaine qui permet plus de solidarité que de concurrence, et favorise l’accueil du public et les échanges enrichissants.
Le marché de l’art contemporain connaît publicité et spéculation sur une poignée d’artistes. Il en existe un très grand nombre qu’il faut découvrir ! Venez nombreux au prochain Salon de l’Ecole française admirer ceux dont le jury aura choisi les œuvres peintes, sculptées, gravées, dessinées ou photographiées, dans tous les styles !